Etre mère à 40 ans
Le nombre de grossesse tardive a beaucoup augmenté ces dernières années. Et les risques augmentent aussi avec l'âge. A 40 ans, on a la vie devant soi et l'envie d'un premier ou nouvel enfant n'est plus freinée par les préjugés.
Une conception plus difficile
C'est bien connu : une grossesse après 35 ans est plus longue à venir. Et à partir de 38 ans, la fertilité baisse très vite. Pourtant, après les études et leur vie professionnelle, nombreuses sont les femmes aujourd'hui qui décident de se lancer dans une grossesse autour de 40 ans. A cet âge, les ovocytes ou ovules ne sont plus d'aussi bonne qualité et les cycles ne permettent pas toujours d'être enceinte rapidement.
Notre société d'aujourd'hui nous donne l'impression d'être plus jeune que nos mères. Mais la fécondité ne s'allonge pas comme l'espérance de vie. Après plusieurs tentatives infructueuses, les femmes se tournent vers la procréation médicalement assistée. Mais les chances de réussite ne sont pas très élevées. C'est pourquoi, de nombreux spécialistes rappellent régulièrement aux femmes, qu'il ne faut pas attendre le dernier moment pour avoir un enfant.
Une grossesse sous surveillance
A cet âge, ce qui inquiète le plus, ce sont les malformations et la trisomie 21. Pourtant la probabilité qu'il y ait malformation n'augmente pas avec l'âge et le risque de trisomie est plus élevé à 25 ans. Reste que le dépistage par amniocentèse n'est pas anodin : environ 1 % de ces tests aboutissent à une fausse couche.
Même si le bébé ne craint pas grand-chose, les risques existent. Le taux de prématurité augmente un peu tout comme les grossesses gémellaires. Le repos est alors davantage recommandé.
Pour la mère, une grossesse à 40 ans est synonyme d'une surveillance accrue. Il y a plus fréquemment de diabète, d'hypertension, de césarienne. Mais tous ces risques sont maîtrisables dans la mesure où on les connaît.