Le congé pathologique
Vous avez sans doute entendu parler du congé pathologique mais vous ne savez pas bien de quoi on parle. C'est un congé supplémentaire accordé uniquement par votre médecin en cas de petits problèmes de santé. Réponses à vos questions...
Définition
En cas de soucis de santé dus à la grossesse, vous pouvez bénéficiez d'un congé pathologique accordé par votre médecin. Avec un certificat médical, vous pourrez vous arrêtez 2 semaines maximum avant votre congé maternité légal et 4 semaines après. Dans un cas comme dans l'autre, l'arrêt doit venir de votre docteur ou de votre gynécologue. Attention, le congé pathologique n'est pas un congé maternité « supplémentaire » mais bien un congé maladie. En 2006, selon une étude du Ministère de la Santé, sept femmes sur dix bénéficient du congé pathologique.
Quand est-il accordé ?
Si vous souffrez d'hypertension, de diabète, d'un risque d'accouchement prématuré, votre médecin peut décider de vous arrêter plus tôt que prévu pour ne pas prendre de risque quant au bon déroulement de votre grossesse. Si c'est en fin de grossesse, la durée ne peut excéder quatorze jours et il doit être pris avant les 6 semaines légales du congé maternité. Si c'est après l'accouchement, le médecin évoque des « suites de couches pathologiques » qui peuvent être liées à une dépression postnatale ou une césarienne difficile.
Attention, le désir d'allaiter n'est pas considéré comme une raison suffisante par la Sécurité sociale pour être arrêtée. Le congé d'allaitement n'existe plus depuis 1975.
Et côté salaire ?
Dans un cas comme dans l'autre, le congé pathologique est assimilé à un congé maladie. Pour avoir votre salaire complet, votre employeur doit compléter l'indemnité de la Sécurité sociale.